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Règles - Arbitrage - Jeu
Le jeu Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le terrain, avec sept remplaçants. Le but de chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en réalisant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même. Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux. Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent pousser le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape. C'est à ce moment-là que le jeu commence. Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse les limites du terrain. Contrairement au football, ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte, mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de faire un pas au-delà de la limite du terrain. Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la sonnerie peut être accordé si le joueur a laché le ballon avant que la sonnerie ne retentisse. À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au basket-ball. L'attaque Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir la balle sur le sol, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, où s'il fait un saut complet en conservant la balle à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : traveling), et la balle est rendue à l'équipe adverse par une remise en jeu. Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère la balle après l'avoir lâchée sans que celle-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et la balle est rendue à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a la balle n'a pas le droit de soupeser le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de balle (carry) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon. Tout joueur peut passer la balle a un coéquipier en la lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive. Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un, deux, ou trois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu à partir de derrière la ligne de fond. L’équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout de 24 secondes pour tenter un tir. L’horloge des 24 secondes est réinitialisée dès qu’un tir touche l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôle le ballon sur le terrain ou commet une faute. En cas de contre ou d'air-ball (tir qui ne touche ni le panier ni l'arceau), l’horloge continue. Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la raquette. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées à partir du moment où le joueur cherche à sortir de la raquette. Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède la balle et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire) si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense raproché ). La défense Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentiel au basketball : la défense spontanée, intuitive, sauvage « Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. » Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs. la défense individuelle stricte Première défense organisée qui entraine le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Cette défense permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Cette défense a ses limites quand l'attaquant est très fort. les défenses de zones Cette défense pose également pas mal de problèmes aux attaquants car il est difficile de pénétrer dans la raquette et les attaquants sont dans l'obligation de shooter à mi-distance. La zone de référence dans les années 60 est la 2-1-2. C'est avec l'apparition des zones que la notion de jeu rapide (avant la mise en place de la défense) apparait. la défense individuelle avec prise de risque limité C'est à ce moment là que la notion d'aide apparaît (flottement en profondeur). Les défenseurs réagissent et se placent en fonction des déplacements du porteur de balle. À partir de 1960, le basket-ball prend un grand tournant. Une régle essentielle change : la règle du marcher. Avant, le basketteur pouvait faire deux pas avant son dribble et deux après son dribble (comme au hand-ball). Ce changement permet au défenseur de devenir plus agressif. La défense n'est plus un moment passif du basket-ball, il devient une reconquête de la balle. Aujourd'hui, il existe principalement deux manières de défendre pour une équipe : la défense de zone et la défense individuelle. Dans la première, chacun des cinq joueurs doit couvrir une partie spécifique de la moitié du terrain, et prendre en charge un joueur adverse lorsque celui-ci pénètre dans sa zone. Jusqu'en 2001, ce type de défense était interdit en NBA. Dans une défense individuelle, chaque joueur prend en charge un adversaire et s'occupe de rester près de celui-ci tout au long de la partie. Il existe de nombreuses variantes mêlant ces deux tactiques défensives.Nous pouvons notamment parler de la Zone press apparu en 1964. Bien faite, cette défense est très utile pour récupérer rapidement un maximum de ballons. Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending) est illicite et dans ce cas le panier est accordé. Au basket-ball, les contacts sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle, sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe. En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain. Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé. Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match. À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise cinq fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse. Si une équipe se trouve en zone offensive (moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone défensive (par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. La balle est rendue à l'adversaire à l'endroit de la faute (c'est-à-dire dans la zone offensive adverse), en dehors des limites du terrain. Citations « On marque en attaque, on gagne en défense » « Mon meilleur souvenir du basket serait que l'équipe adverse ait marqué zéro points » « L'Attaque fait lever les foules, tandis que la défense fait gagner les titres » Postes Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
Habituellement, les postes sont désignés par des numéros :
Maillots Chaque joueur porte un maillot numéroté. La règle FIBA impose les numéros de 4 à 15 lors des compétitions internationales (soit 12 numéros, autant qu'il y a de joueurs dans une équipe) ; toutefois, en NBA, les joueurs peuvent choisir n'importe quel numéro de 0 à 99 compris (le 00 existe aussi). Ainsi, en général et dans la mesure du possible, les joueurs de NBA conservent le même numéro durant toute leur carrière, même en changeant d'équipe sauf quand un joueur le posséde déjà ou quand celui-ci est retiré. Lorsque certains joueurs marquent l'histoire de leur franchise, il arrive que celle-ci décide de retirer leur numéro de la circulation pour leur rendre hommage. Ainsi, le célèbre numéro 23 porté par Michael Jordan aux Chicago Bulls a été rendu indisponible après son départ c'est un maillot retiré. Différents types de panier
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